Loi d’application du code pénal suisse et d’autres lois fédérales en matière pénale (E 4 10)
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Loi d’application du code pénal suisse et d’autres lois fédérales en matière pénale

3 Pour garantir l'exercice uniforme de l'action publique (art. 16, al. 1, CPP), le Ministère public peut édicter des directives générales et abstraites à l'attention du service des contraventions.
4 Aux fins d'application de la procédure ordinaire, le Ministère public peut dessaisir le service des contraventions tant que celui - ci n'a pas rendu d'ordonnance pénale (art. 357, al. 2, CPP) ou d'or donnance de classement (art. 357, al. 3, CPP).

Art. 12 Jonction de procédures

La jonction de plusieurs procédures pénales (art. 29 et 30 CPP) a pour effet de proroger la compétence en faveur de la juridiction de jugement habilitée à prononcer la san ction la plus grave.

Art. 12A (19) Peine d’ensemble

1 Le Tribunal d’application des peines et des mesures est compétent pour fixer une peine d’ensemble lorsque le condamné aurait dû faire l’objet d’une peine complémentaire (art. 34, al. 3, CPP).
2 L’alinéa 1 s’applique par analogie lorsque des ordonnances pénales ou des jugements rendus dans le seul canton de Genève sont concernés. Le CPP s’applique à titre de droit cantonal supplétif. La procédure est notamment régie par les articles 363 à 365 CPP.

Art. 13 Langue de la procédure

La langue de la procédure est le français (art. 67, al. 1, CPP).

Art. 14 Chronique judiciaire

La loi sur l’organisation judiciaire, du 26 septembre 2010, et ses dispositions d’exécution régissent l’accréditation des chroniqueurs judiciaires et définissent leurs droits et leurs devoirs (art. 72 CPP).

Art. 15 Communications aux autorités

Lorsqu’aucun intérêt public ou privé prépondé rant ne s’y oppose, le Ministère public peut transmettre spontanément aux autorités fédérales, cantonales ou communales compétentes pour traiter une procédure civile, pénale ou administrative :
a) les informations et les moyens de preuve dont elles ont be soin (art. 75, al. 4, CPP);
b) les prononcés rendus par les autorités pénales (art. 84, al. 6, phr. 1, CPP).

Art. 16 Publication officielle

La Feuille d’avis officielle de la République et canton de Genève est l’organe de publication officielle (ar t. 88, al. 1, CPP).

Art. 17 Jours fériés

La loi sur les jours fériés, du 3 novembre 1951, détermine quels sont les jours fériés reconnus par le droit cantonal (art. 90, al. 2, CPP).
Chapitre III Parties et autres participants à la procédure

Art. 18 Conseil juridique

L’assistance de la partie plaignante et des autres participants à la procédure est réservée aux avocats qui, en vertu de la loi fédérale sur la libre circulation des avocats, du 23 juin 2000, sont habilités à représenter les parties devant les tribunaux (art. 127, al. 4, phr. 2, CPP).
Art. 19 (19)

Art. 20 Etablissement de la situation financière

1 Sur délégation de la direction de la procédure, le service de l’assistance juridique établit la situation financière du prévenu (art. 132, al. 1, lettre b, CPP), de la partie plaignante (art. 136, al. 1, lettre a, CPP) ou d’un autre participant à la procédure (art. 136, al. 1, lettre a, CPP, en relation avec l’art. 19) qui a demandé à bénéficier d’un défenseur d’office ou de l’assistance judiciaire.
2 Il administre les preuves nécessaires à cet effet.
Chapitre IV Moyens de preuve

Art. 21 Auditions par le Ministère public

1 Les co llaborateurs scientifiques du Ministère public peuvent procéder à des auditions (art. 142, al. 1, phr. 2, CPP). (11)
2 Les collaborateurs scientifiques du Ministère public peuvent assister et participer aux auditio ns exécutées par les magistrats du Ministère public. (11)

Art. 22 Auditions par les autorités pénales compétentes en matière de contraventions

A condition d'y avoir été habilités par leur département, les fo nctionnaires du service des contraventions et des autres autorités administratives désignées par la loi pour poursuivre et juger les contraventions peuvent procéder à des auditions (art. 142, al. 1, phr. 2, CPP).

Art. 23 Auditions par la police

Tout policier (12) est habilité à entendre des témoins sur mandat du Ministère public (art. 142, al. 2., phr. 2, CPP).

Art. 24 Protection de personnes en dehors de la procédure

1 Lorsque des personnes doivent êt re protégées en dehors de la procédure pénale, le Ministère public prend les mesures rendues nécessaires par les circonstances (art. 156 CPP).
2 A cet effet, il peut requérir l’intervention ou l’assistance d’autres services de l’Etat.
3 La loi fédérale sur la protection extraprocédurale des témoins, du 23 décembre 2011, est réservée. (11)

Art. 25 Experts officiels

Revêtent la qualité d’experts officiels (art. 183, al. 2, CPP) :
a) les spécialistes rattachés au Centre universitaire romand de médecine légale; (6)
b) les spécialistes travaillant au sein d’un laboratoire reconnu par l’autorité compétente pour effectuer les analyses médicolégales du sang et des urines;
c) les experts reconnus par l’autorité compétente pour apprécier les résultats de l’analyse du sang et des urines;
d) les spécialistes travaillant au sein d’un laboratoire désigné par l’autorité compétente comme étant habilité à procéder à des analyses d e l’ADN;
e) les experts de la circulation chargés des contrôles techniques des véhicules;
f) les collaborateurs de l’institut suisse de droit comparé;
g) les spécialistes rattachés au corps de police et chargés des tâches de police technique et scientifique;
h) les analystes financiers, les traducteurs et interprètes (art. 68, al. 5, CPP) et les autres spécialistes dans un domaine technique que les juridictions se sont adjoints;
i) les autres spécialistes dans un domaine déterminé auxquels la loi ou une décision fondée sur la loi confère le statut d’expert.
Chapitre V Mesures de contrainte

Art. 26 Compétences de la police

1 Toute policière ou tout policier peut ordonner ou exécuter les mesures de contrainte qui peuvent l’être par la police aux termes du droit fédéral (art. 198, al. 2, CPP). (19)
2 Toutefois, seuls la commandante ou le commandant, la commandante adjointe ou le commandant adjoint et les com missaires de police sont compétents pour : (19)
a) ordonner l’arrestation provisoire et la conduite au poste de police d’une personne soupçonnée, sur la base d’une enquête ou d’autres informations fiables, d’avoir commis un crime ou un délit (art. 217, al. 2, CPP);
b) prolonger au - delà de 3 heures l’arrestation provisoire d’une personne appréhendée en flagrante contravention (art. 219, al. 5, CPP).
3 Sans préjudice des règles de compétence internes à la police, le Conseil d’Etat peut réserver la compétence pour ordonner ou exécuter certaines mesures de contrainte à des policières ou des policiers titulaires d’un grade ou d’une fonction déterminés (art. 198, al. 2, CPP). (19 )

Art. 27 Récompense

1 Le Ministère public peut offrir publiquement une récompense aux particuliers qui apportent une contribution déterminante aux recherches (art. 211, al. 2, CPP).
2 Le montant maximal de la récompense et les modalités de son vers ement font l'objet d'un règlement du Conseil d'Etat.

Art. 28 Etablissement de détention

La direction de la procédure est compétente pour ordonner le placement du prévenu en détention dans un hôpital ou une clinique psychiatrique lorsque des raisons médicales l’exigent (art. 234, al. 2, CPP).

Art. 29 Exécution de la détention

1 Le Conseil d'Etat énonce, par voie de règlement, les droits et les obligations des personnes détenues à titre provisoire ou pour des motifs de sûreté (art. 235, al. 5, C PP).
2 Il définit les mesures disciplinaires auxquelles ces personnes sont soumises et désigne l’autorité compétente pour les prononcer (art. 235, al. 5, CPP).

Art. 30 Recours

1 Les décisions et les mesures relatives à l’exécution de la détention pr ovisoire ou de la détention pour des motifs de sûreté peuvent faire l’objet d’un recours auprès de la chambre pénale de recours de la Cour de justice (art. 235, al. 5, CPP).
2 Les articles 379 à 397 CPP s’appliquent à titre de droit cantonal supplétif. (11)

Art. 31 Morts suspectes

Sont soumis à l'obligation d'annoncer sur - le - champ à la police ou au Ministère public les cas de mort suspecte (art. 253, al. 4, CPP) :
a) les médecins, en particulier le médecin qui a constaté le décès et le médecin traitant;
b) le directeur de l'institution de santé, au sens de l'article 100 de la loi sur la santé, du 7 avril 2006, dans laquelle le décès est intervenu.

Art. 32 S

urveillance de la correspondance par poste et télécommunication et autres mesures techniques de surveillance
1 En cas de surveillance d’une personne appartenant à l’une des catégories professionnelles énumérées aux articles 170 à 173 CPP, le tri des inform ations qui n’ont pas de rapport avec l’objet de l’enquête ni avec le motif pour lequel la personne concernée est soumise à surveillance est exécuté sous la direction du Tribunal des mesures de contrainte (art. 271, al. 1, phr. 1, et 281, al. 4, CPP).
2 Il en va de même en cas de surveillance d'autres personnes, dès qu'il est établi que celles - ci communiquent avec l'une des personnes mentionnées aux articles 170 à 173 CPP (art. 271, al. 3, phr. 1 et 281, al. 4 CPP). (17)
Chapitre VI Procédure préliminaire

Art. 33 Obligation de dénoncer

1 Toute autorité, tout membre d’une autorité, tout fonctionnaire au sens de l’article 110, alinéa 3, CP, et tout officier public acquérant, dans l’exercice de ses fonction s, connaissance d’un crime ou d’un délit poursuivi d’office est tenu d’en aviser sur - le - champ la police ou le Ministère public (art. 302, al. 2, CPP).
2 Sont exceptées les personnes visées aux articles 168, 169 et 171 CPP, dans les limites définies par ces dispositions. L’article 31 est réservé. (11)
3 Un fonctionnaire est réputé avoir respecté l’obligation de l’alinéa 1 du présent article lorsqu’il a signalé les faits à sa hiérarchie ou à l’entité prévue à cet effet en application de la loi sur la protection des lanceurs d’alerte au sein de l’Etat, du 29 janvier 2021. (16)

Art. 34 Administration des preuves par le Ministère

public
1 Les collaborateurs scientifiques du Ministère public peuvent procéder à des actes d’instruction (art. 311, al. 1, phr. 2, CPP). (11)
2 Les collaborateurs scientifiques du Ministère public peuvent assister et participer à l’administration des preuves par les magistrats du Ministère public. (11)

Art. 34A (11) Médiation

1 En lieu et place d’une conciliation (art. 316, al. 1 , phr. 1, et al. 2 CPP), le Ministère public peut inviter le prévenu, d’une part, le plaignant, le lésé ou les proches de la victime, d’autre part, à engager une médiation au sens des articles 66 et suivants de la loi sur l’organisation judiciaire, du 26 s eptembre 2010.
2 Il peut également procéder selon l’alinéa 1 lorsqu’une exemption de peine au titre de l’absence d’intérêt à punir selon l’article 52 CP entre en ligne de compte.
3 Si la médiation aboutit, le Ministère public classe la procédure. Chapitr e VIA (11) Procédure de première instance

Art. 34B (11) Médiation

1 En lieu et place d’une conciliation (art. 332, al. 2, CPP), la direction de la procédure peut inviter le prévenu et la partie plaignante à engager une médiation au sens des articles 66 et suivants de la loi sur l’organisation judiciaire, du 26 septembre 2010.
2 Elle peut également procéder selon l’alin éa 1 lorsqu’une exemption de peine au titre de l’absence d’intérêt à punir selon l’article 52 CP entre en ligne de compte.
Chapitre VII Procédures spéciales

Art. 35 Procédure pénale en matière de contraventions

Dans la procédure pénale en mati ère de contraventions, le Ministère public a qualité pour :
a) former opposition à l’ordonnance pénale de l’autorité administrative compétente (art. 354 en relation avec l’art. 357, al. 2, CPP);
b) recourir contre l'ordonnance de classement de l'autorit é administrative compétente (art. 393 CPP en relation avec l'art. 357, al. 3, CPP).

Art. 36 Procédure en cas de décisions judiciaires ultérieures indépendantes

(11)
1 Le Tribunal d’application des peines et des mesures connaît des procédures postérieures au jugement visées à l’article 3, aux fins desquelles le droit fédéral impose l’intervention du juge (art. 363, al. 1, CPP). (11)
2 Il est notamment saisi par :
a) l e Ministère public (art. 364, al. 1, phr. 1, CPP);
b) le condamné (art. 364, al. 2, CPP);
c) le lésé qui sollicite la restitution de valeurs patrimoniales confisquées (art. 364, al. 2, CPP);
d) le tiers qui sollicite la remise de valeurs patrimoniales c onfisquées (art. 364, al. 2, CPP);
e) le lésé qui sollicite l’allocation d’une peine pécuniaire, d’une amende, d’objets ou de valeurs patrimoniales confisqués ou le produit de leur réalisation, de créances compensatrices ou du montant du cautionnement pr éventif (art. 364, al. 2, CPP).

Art. 37 Prévenus irresponsables

Lorsqu’un prévenu irresponsable doit faire l’objet d’une mesure, le Ministère public saisit le Tribunal correctionnel (art. 374, al. 1, CPP).
Chapitre VIII Voies de recours

Art. 38 Qualité pour recourir du Ministère public et de l'autorité administrative compétente en

matière de contraventions
1 Tout magistrat du Ministère public a qualité pour interjeter les recours prévus par la loi (art. 381, al. 2, CPP).
2 Dans la procédure pénale en matière de contraventions, le Ministère public et l'autorité administrative compétente ont qualité pour interjeter les recours prévus par la loi (art. 381, al. 3, CPP).
Chapitre IX Exécution des décisions

Art. 39 Ministère public

1 Le Ministère public exerce les attributions que lui confère l’article 2 (art. 439, al. 1, CPP).
2 En outre, il est compétent pour :
a) prendre les mesures d’exécution qui n’incombent à aucune autre autorité (art. 439, al. 1 , CPP); (11)
b) demander l’extradition du condamné (art. 439, al. 4, CPP);
c) ordonner la détention pour des motifs de sûreté et déférer le cas au tribunal compétent (art. 440, al. 1 et 2, CPP).
3 Le code de proc édure pénale suisse, du 5 octobre 2007, s’applique à titre de droit cantonal supplétif (art. 439, al. 1, CPP). (11)

Art. 40 Département

(11)
1 Le département statue dans les cas visés à l’article 5 (art. 363, al. 3, et 439, al. 1, CPP). (11)
2 En outre, il est compétent pour :
a) édicter l’ordre d’exécution de la peine ou de la mesure (art. 439, al. 2, CPP) : 1° d’office s’a gissant de l’exécution d’une peine privative de liberté de substitution (art. 5, al. 2, lettre a), 2° sur injonction du Ministère public dans les autres cas;
b) arrêter le condamné et lancer un avis de recherche à son encontre (art. 439, al. 4, CPP);
c) examiner si la peine est prescrite (art. 441, al. 2, CPP);
d) recouvrer les prestations financières (art. 442, al. 3, CPP). (11)
3 Par voie de règlement, le Conseil d’Etat peut déléguer les compétences du départe ment à ses offices ou services. (11)
4 La loi sur la procédure administrative, du 12 septembre 1985, s’applique (art. 439, al. 1, CPP).
e) interroger l’inculpé placé sous mandat d’arrêt (art. 55, al. 1, DPA);
f) prolonger la détention préventive (art. 57, al. 2, DPA);
g) veiller à ce que la détention préventive soit exécutée régulièrement (art. 58, al. 1, DPA);
h) statu er sur une demande de mise en liberté provisoire, tant que le dossier n’a pas été transmis au tribunal pour jugement (art. 59, al. 3, DPA).
Chapitre II Procédure pénale des mineurs (art. 3, al. 1, DPMin; art. 1 PPMin)

Art. 55 Peine privative de liberté de substitution

Le juge du Tribunal des mineurs est compétent pour convertir une amende en privation de liberté (art. 10 DPA en relation avec l’art. 24, al. 5, DPMin).

Art. 56 Jonction des causes

Le juge du Tr ibunal des mineurs est compétent pour consentir à une jonction des causes par - devant l’autorité de poursuite pénale (art. 20, al. 3, DPA).

Art. 57 Reprise de la procédure

Le juge du Tribunal des mineurs est compétent pour statuer sur la reprise de l a procédure (art. 23, al. 1, phr. 2, DPA) :
a) s’il paraît indiqué de procéder à des investigations spéciales en vue du jugement;
b) s’il convient d’ordonner une mesure;
c) s’il requiert le dessaisissement de l’administration;
d) si le mineur touché pa r un prononcé pénal de l’administration demande à être jugé par un tribunal.

Art. 58 Perquisition

1 Le Tribunal des mineurs assiste à la perquisition (art. 49, al. 2, phr. 2, DPA).
2 Par une délégation écrite, il peut se faire remplacer par un polic ier (12) .

Art. 59 Mandat d’arrêt et mise en liberté provisoire

Le juge du Tribunal des mineurs est compétent pour :
a) entendre la personne arrêtée provisoirement et décerner le mandat d’arrêt ou ordonner s a mise en liberté (art. 51, al. 3 à 5, DPA);
b) recevoir l’avis de maintien de la plainte contre la mise en liberté de la personne arrêtée provisoirement (art. 51, al. 6, phr. 2, DPA);
c) décerner le mandat d’arrêt (art. 53, al. 2, DPA);
d) se faire ame ner l’inculpé placé sous mandat d’arrêt (art. 54, al. 2, DPA);
e) interroger l’inculpé placé sous mandat d’arrêt (art. 55, al. 1, DPA);
f) prolonger la détention préventive (art. 57, al. 2, DPA);
g) veiller à ce que la détention préventive soit exécuté e régulièrement (art. 58, al. 1, DPA);
h) statuer sur une demande de mise en liberté provisoire, tant que le dossier n’a pas été transmis au tribunal pour jugement (art. 59, al. 3, DPA). Titre VII Application de la loi fédérale sur l'entraide internationale en matière pénale (EIMP)
Chapitre I Dispositions générales

Art. 60 Mesures provisoires

Les autorités désignées dans le présent titre sont compétentes pour ordonner les mesures provisoires préalables à leurs décisio ns (art. 18, al. 1, EIMP).

Art. 61 Suspension et reprise de l’action pénale

La suspension et la reprise de l’action pénale à l’égard d’une personne poursuivie à l’étranger (art. 20 EIMP) sont ordonnées par :
a) le Ministère public;
b) le juge du T ribunal des mineurs lorsque la procédure pénale des mineurs s’applique (art. 3, al. 1, DPMin; art. 1 PPMin).

Art. 62 Suspension et reprise de l’exécution d’une sanction

1 La suspension et la reprise de l’exécution d’une sanction à l’égard d’une pers onne poursuivie à l’étranger (art. 20 EIMP) sont ordonnées par :
a) le Tribunal d’application des peines et des mesures;
b) le juge du Tribunal des mineurs lorsque la procédure pénale des mineurs a été appliquée (art. 3, al. 1, DPMin; art. 1 PPMin).
2 La procédure est réglée par les articles 363 à 365 CPP.

Art. 63 Mandataire d’office

Sous réserve de la compétence de l’Office fédéral de la justice (15) (ci - après : l'office fédéral), le mandataire d’office es t désigné (art. 21, al. 1, phr. 2, EIMP) par :
a) le Ministère public;
b) le juge du Tribunal des mineurs lorsque la procédure pénale des mineurs s’applique (art. 3, al. 1, DPMin; art. 1 PPMin).

Art. 64 Recours de l’autorité cantonale

La qualité p our recourir contre la décision de l’office fédéral de ne pas présenter une demande à un Etat étranger (art. 25, al. 3, phr. 2, EIMP) appartient :
a) au Ministère public;
b) au juge du Tribunal des mineurs lorsque la procédure pénale des mineurs s’applique (art. 3, al. 1, DPMin; art. 1 PPMin).
Chapitre II Extradition Section 1 Extradition vers la Suisse

Art. 65 Requête à l’office fédéral

La présentation à un Etat étranger d’une demande d’extradition e st requise auprès de l’office fédéral (art. 30, al. 2, EIMP) par :
a) le Ministère public;
b) le juge du Tribunal des mineurs lorsque la procédure pénale des mineurs s’applique (art. 3, al. 1, DPMin; art. 1 PPMin). Section 2 Extradition vers l’étranger

Art. 66 Mesures provisoires

Le commandant (12) de la police, le chef de la police judiciaire, leurs remplaçants et les commissaires (12) de police sont c ompétents pour :
a) ordonner l’arrestation, la fouille, la perquisition et la saisie (art. 44 et 45 EIMP);
b) aviser l’office fédéral de l’arrestation et de la saisie (art. 46, al. 1, EIMP);
c) lever l’arrestation et la saisie (art. 46, al. 2, EIMP).

Art. 67 Mandat d’arrêt

Le Ministère public est compétent (art. 52, al. 1 et 2, EIMP) pour :
a) notifier à la personne poursuivie le mandat d’arrêt aux fins d’extradition;
b) vérifier si l’identité de la personne poursuivie correspond à celle qui est désignée dans la demande d’extradition;
c) informer la personne poursuivie des conditions de l’extradition et de l’extradition simplifiée;
d) informer la personne poursuivie de ses droits de recourir, d’obtenir l’assistance judiciaire et de se faire ass ister d’un mandataire;
e) entendre brièvement la personne poursuivie sur sa situation personnelle, notamment sur sa nationalité et ses rapports avec l’Etat requérant, ainsi que sur ses objections éventuelles au mandat d’arrêt ou à l’extradition.

Art. 68 Procès

- verbal d’extradition simplifiée Le Ministère public est compétent pour dresser le procès - verbal d’extradition simplifiée (art. 54, al. 1, EIMP).

Art. 69 (11) Exécution de l’extradition

Le département exécute la décision d’extradition (art. 57, al. 1, EIMP).
Chapitre III Autres actes d’entraide Section 1 Entraide en faveur de la Suisse

Art. 70 Demandes de police

Le commandant (12) de la police, le chef de la police judiciaire, leurs remplaçants et les commissaires (12) de police sont compétents pour présenter les demandes de police (art. 75a EIMP).

Art. 71 Demandes d’entrai

de judiciaire Les demandes d’entraide judiciaire sont présentées par :
a) le tribunal pendant les débats;
b) le Ministère public durant les autres phases de la procédure;
c) le juge du Tribunal des mineurs lorsque la procédure pénale des mineurs s’appli que (art. 3, al. 1, DPMin; art. 1 PPMin). Section 2 Entraide en faveur de l’étranger

Art. 72 Transmission spontanée de moyens de preuve et d’informations

La transmission spontanée de moyens de preuve et d’informations (art. 67a EIMP) es t effectuée par :
a) le Ministère public;
b) le juge du Tribunal des mineurs lorsque la procédure pénale des mineurs s’applique (art. 3, al. 1, DPMin; art. 1 PPMin).

Art. 73 Demandes de police

Le commandant (12) de la police, le chef de la police judiciaire, leurs remplaçants et les commissaires (12) de police sont compétents pour donner suite aux demandes de police (art. 75a EIMP).

Art. 74 Demandes d’entraide judiciaire

Le Ministère public est notamment compétent pour :
a) recevoir la demande d’entraide acheminée par l’entremise de l’office fédéral (art. 77, al. 1, EIMP);
b) recevoir la demande d’entraide transmise directement (art. 29, al. 2, et 78, al. 1, EIMP);
c) procéder à l’examen préliminaire de la demande d’entraide (art. 80, al. 1, EIMP);
d) retourner la demande d’entraide à l’autorité requérante en cas d’irrecevabilité (art. 80, al. 2, EIMP);
e) rendre la décision d’entrée en matière (art. 80a, al. 1, EIMP);
f) exécuter les actes d’entraide (art. 80a, al. 2, EIMP);
g) statuer sur l’application du droit étranger (art. 65 EIMP);
h) statuer sur la présence de personnes qui participent à la procédure à l’étranger (a rt. 65a EIMP);
i) statuer sur la faculté des ayants droit de participer à la procédure d’entraide et de consulter le dossier (art. 80b EIMP);
j) recevoir le consentement des ayants droit à l’exécution simplifiée de l’entraide et clore la procédure (art . 80c EIMP);
k) statuer sur l’octroi et l’étendue de l’entraide aux termes d’une décision motivée de clôture (art. 80d EIMP).
Chapitre IV Délégation de la poursuite pénale Section 1 Délégation à l’étranger

Art. 75 Requête à l’of

fice fédéral La présentation à un Etat étranger d’une demande l’invitant à poursuivre une infraction relevant de la juridiction suisse est requise auprès de l’office fédéral (art. 30, al. 2, EIMP) par :
a) le Ministère public;
b) le juge du Tribunal des mineurs lorsque la procédure pénale des mineurs s’applique (art. 3, al. 1, DPMin; art. 1 PPMin). Section 2 Délégation à la Suisse

Art. 76 Procédure pénale des majeurs

Le Ministère public est compétent pour :
a) conférer avec l’office f édéral sur l’acceptation d’une demande étrangère de poursuivre une infraction (art. 91, al. 1, EIMP);
b) recevoir de l’office fédéral le dossier de la procédure pénale étrangère (art. 91, al. 2, EIMP).

Art. 77 Procédure pénale des mineurs

Lorsque la procédure pénale des mineurs s’applique (art. 3, al. 1, DPMin; art. 1 PPMin), le juge du Tribunal des mineurs est compétent pour :
a) conférer avec l’office fédéral sur l’acceptation d’une demande étrangère de poursuivre une infraction (art. 91 , al. 1, EIMP);
b) recevoir de l’office fédéral le dossier de la procédure pénale étrangère (art. 91, al. 2, EIMP).
Chapitre V Délégation de l’exécution des décisions pénales Section 1 Délégation à l’étranger

Art. 78 Requête à

l’office fédéral La présentation à un Etat étranger d’une demande d’exécution d’une décision pénale suisse est requise auprès de l’office fédéral (art. 30, al. 2, EIMP) par :
a) le Ministère public;
b) le juge du Tribunal des mineurs lorsque la procédure pénale des mineurs a été appliquée (art. 3, al. 1, DPMin; art. 1 PPMin). Section 2 Délégation à la Suisse

Art. 79 Procédure pénale des majeurs

1 Le Ministère public est compétent pour :
a) conférer avec l’office fédéral sur l’acceptat ion d’une demande étrangère d’exécution (art. 104, al. 1, phr. 1, EIMP);
b) recevoir de l’office fédéral le dossier de la procédure pénale étrangère (art. 104, al. 1, phr. 2, EIMP).
2 Le Tribunal d’application des peines et des mesures est compétent pour prononcer l’exequatur de la décision pénale étrangère (art. 105 et 106, al. 1, 2 et 3, phr. 1, EIMP). (11)
3 La chambre pénale de recours de la Cour de justice connaît des recours dirigés contre les ordonnances, les décisions et les actes de procédure du Tribunal d’application des peines et des mesures statuant conformément à l’alinéa 2 (art. 106, al. 3, phr. 2, EIMP). (11)
4 La chambre pénale d’appel et de révision de la Cour de justice connaît des appels dirigés contre les jugements rendus par le Tribunal d’application des peines et des mesures statuant conformément à l’alinéa 2 (art. 106, al. 3, phr. 2, EIMP). (19)
5 Le CPP s’applique à titre de droit cantonal supplétif. La procédure devant le Tribunal d’application des peines et des mesures est régie notamment par les articles 363 à 365 CPP, celle devant la Cour de justi ce, notamment par les articles 379 à 409 CPP. (19)

Art. 80 Procédure pénale des mineurs

1 Lorsque la procédure pénale des mineurs s’applique (art. 3, al. 1, DPMin; art. 1 PPMin), le juge du Tribunal des mineurs est compétent pour :
a) conférer avec l’office fédéral sur l’acceptation d’une demande étrangère d’exécution (art. 104, al. 1, phr. 1, EIMP);
b) recevoir de l’office fédéral le dossier de la procédure pénale étrangère (art. 104, al. 1, phr. 2, EI MP).
2 Le Tribunal des mineurs est compétent pour prononcer l’exequatur de la décision pénale étrangère (art. 105 et 106, al. 1, 2 et 3, phr. 1, EIMP). (11)
3 La chambre pénale de recours de la Cour de justice conn aît des recours dirigés contre les ordonnances, les décisions et les actes de procédure du Tribunal des mineurs statuant conformément à l’alinéa 2 (art. 106, al. 3, phr. 2, EIMP). (11)
4 La chambre pénale d’appel e t de révision de la Cour de justice connaît des appels dirigés contre les jugements rendus par le Tribunal des mineurs statuant conformément à l’alinéa 2 (art. 106, al. 3, phr. 2, EIMP). (19)
5 Le CPP s’applique à titre de droit cantonal supplétif. La procédure devant le Tribunal des mineurs est régie notamment par les articles 363 à 365 CPP, celle devant la Cour de justice, notamment par les articles 379 à 409 CPP. (19) Titre VIII Application de la loi fédérale relative au traité conclu avec les Etats - Unis d'Amérique sur l'entraide judiciaire en matière pénale (LTEJUS)

Art. 81 Demandes d’entraide judiciaire

Le Ministère public est l’autorité d’exécution n otamment compétente pour :
a) recevoir la demande d’entraide (art. 3, al. 2, phr. 1, LTEJUS);
b) déterminer le genre et l’ordre des mesures d’instruction (art. 12, al. 1, LTEJUS);
c) interpeller l’autorité fédérale compétente pour trancher une question déterminée (art. 12, al. 1bis, LTEJUS);
d) aviser par écrit les personnes présentes de leur droit de former dans les 30 jours un recours contre la transmission de renseignements portant sur un secret de fabrication ou d’affaires concernant une tierce pers onne (art. 12, al. 2, LTEJUS);
e) communiquer les décisions prises à l’office central (art. 12, al. 4, LTEJUS);
f) transmettre les actes à l’office central lorsqu’il estime avoir achevé l’exécution de la demande d’entraide (art. 12, al. 5, LTEJUS);
g) compléter le dossier d’exécution (art. 15a, al. 1, LTEJUS);
h) surveiller l’interrogatoire selon le droit américain et statuer sur l’admissibilité des questions conformément au droit suisse (art. 22, al. 2, LTEJUS);
i) donner son préavis quant à la prés ence d’un représentant des autorités américaines (art. 26, al. 1, phr. 1, LTEJUS);
j) statuer sur la suspension provisoire de la procédure d’exécution et soumettre sa proposition à l’office central (art. 26, al. 2 et 3, LTEJUS);
k) sur un document conte nant des passages devant être tenus secrets, mentionner leur omission ou suppression (art. 28, al. 1, phr. 2, LTEJUS);
l) surveiller la procédure d’authentification par témoignage (art. 29, al. 2, LTEJUS); m) informer le destinataire d’une citation à comparaître dans l’Etat requérant des conditions présidant à son droit de refuser de témoigner (art. 31, al. 1, phr. 1, LTEJUS).

Art. 82 Recours de l’autorité cantonale

La qualité pour recourir contre le refus de l’office central de présenter une demande d’entraide aux autorités américaines (art. 17, al. 2, phr. 2, LTEJUS) appartient :
a) au Ministère public;
b) au juge du Tribunal des mineurs lorsque la procédure pénale des mineurs s’applique (art. 3, a l. 1, DPMin; art. 1 PPMin). Titre IX Application de la loi fédérale sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (LSCPT)

Art. 83 (17) Recherche en cas d’urgence

1 Le Mi nistère public est compétent pour ordonner une surveillance de la correspondance par poste et télécommunication en dehors d’une procédure pénale, pour retrouver une personne disparue (art. 35 LSCPT).
2 Le Tribunal des mesures de contrainte est compétent po ur autoriser la surveillance.
3 La chambre pénale de recours de la Cour de justice connaît des recours. Les articles 379 à 397 CPP s’appliquent à titre de droit cantonal supplétif.

Art. 83A (17) Recherche de per

sonnes condamnées
1 Le Ministère public est compétent pour ordonner une surveillance de la correspondance par poste et télécommunication en dehors d’une procédure pénale, pour retrouver une personne condamnée à une peine privative de liberté ou qui fait l’ objet d’une mesure entraînant une privation de liberté (art. 36 LSCPT).
2 Le Tribunal des mesures de contrainte est compétent pour autoriser la surveillance.
3 La chambre pénale de recours de la Cour de justice connaît des recours. Les articles 379 à 397 C PP s’appliquent à titre de droit cantonal supplétif. Titre X Application de la loi fédérale sur l’utilisation de profils d’ADN dans les procédures pénales et sur l’identification de personnes inconnues ou disparues (LPADN)

Art. 84 App

robation de l’effacement de profils d’ADN L’effacement du profil d’ADN d’une personne est approuvé (art. 17, al. 1, LPADN) par :
a) le Tribunal des mesures de contrainte;
b) le juge du Tribunal des mineurs lorsque la procédure pénale des mineurs s’appliq ue (art. 3, al. 1, DPMin; art. 1 PPMin).

Art. 85 (1) Identification de personnes en dehors d’une procédure pénale

1 Aux fins de l’identification de personnes en dehors d’une procédure pénale, la police est compétente (art. 7, al. 1, en relation avec al. 5, LPADN) pour ordonner :
a) l’établissement d’un profil d’ADN à partir d’échantillons provenant de personnes décédées (art. 6, al. 1, lettre a, LPADN);
b) le pr élèvement non invasif d’échantillons et leur analyse en vue de l’établissement d’un profil d’ADN sur des personnes qui ne peuvent donner d’information sur leur identité (art. 6, al. 1, lettre b, LPADN);
c) l’analyse du matériel biologique des personnes me ntionnées aux lettres a et b (art. 6, al. 2, LPADN);
d) l’analyse du matériel biologique de personnes disparues (art. 6, al. 3, LPADN);
e) l’établissement du profil d’ADN de parents présumés de la personne à identifier (art. 6, al. 4, LPADN).
2 Sans préj udice des règles de compétence internes à la police, le Conseil d’Etat peut par règlement réserver la compétence pour ordonner ces mesures à des policiers (12) titulaires d’un grade ou d’une fonction déterminés.
3 Si la personne visée à l’alinéa 1, lettre b, s’oppose à la mesure, le policier (12) en réfère par écrit au Ministère public pour décision (art. 7, al. 2 en relation avec al. 5, LPADN).
4 Le prélèvement invasif d’éc hantillons et leur analyse en vue de l’établissement d’un profil d’ADN sur des personnes qui ne peuvent donner d’information sur leur identité (art. 6, al. 1, lettre b, LPADN) sont ordonnés par le Ministère public (art. 7, al. 3, lettre b, en relation avec al. 5, LPADN).
5 Les ordonnances rendues par le Ministère public en application du présent article peuvent faire l’objet d’un recours auprès de la chambre pénale de recours de la Cour de justice. Les articles 379 à 397 CPP s’appliquent à titre de droit ca ntonal supplétif. (11)

Art. 85A (11) Service central

Le Ministère public assume les tâches du service central visé à l’article 12, alinéa 1, phrase 2, de l’ordonnance fédérale sur l’utilisation de profils d’ADN dans les procédures pénales et sur l’identification de personnes inconnues ou disparues, du 3 décembre 2004. Titre XI (19) Application de la loi fédérale sur le casier judiciaire informatique VOSTRA (LCJ)

Art. 85B (19) Service cantonal de coordination

Le Ministère public est le service cantonal de coordination (SERCO ) chargé de traiter les données du casier judiciaire (art. 4, al. 1, LCJ).

Art. 85C (19) Transmission et saisie des données

1 Les autorités visées à l’article 6, alinéa 1, LCJ transmettent au Ministère public le s données qu’elles génèrent (art. 6, al. 2, LCJ).
2 Le Grand Conseil et la commission formée en son sein transmettent au Ministère public les données qu’ils génèrent en matière de grâce (art. 7, al. 2, LCJ).
3 Le Ministère public saisit les données susment ionnées. Titre XII (19) Dispositions finales et transitoires

Art. 86 Clause abrogatoire

Sont abrogés :
a) la loi d’application du code pénal suisse et d’autres lois fédérales en matière pénale, du 17 novembre 2006;
b) le code de procédure pénale, du 29 septembre 1977;
c) la loi sur les juridictions pour enfants et adolescents, du 21 septembre 1973;
d) la loi relative au concordat sur l’entraide judiciaire et l a coopération intercantonale en matière pénale, du 10 juin 1993. (1)

Art. 87 Entrée en vigueur

Le Conseil d’Etat fixe l’entrée en vigueur de la présente loi.

Art. 88 (11) Dispositions transitoires

Les dispositions transitoires des actes normatifs fédéraux mentionnés à l’article 1, alinéa 1, s’appliquent à titre de droit cantonal supplétif. RSG Intitulé Date d'adoption Entrée en vigueur E 4 1 0 L d’application du code pénal suisse et d’autres lois fédérales en matière pénale 27.08.2009 01.01.2011 Modifications : 1. n. : 4/6, 34A, 79/4, 80/4, 86/d; n.t. : 42, 79/3, 80/3, 83, 85; a. : 3/ze, 11/5 27.05.2011 27.09.2011
2. n.t. : rectification selon 7C/1, B 2 05 (5 (note), 5/1 phr. 1, 5/2 phr. 1, 5/3, 5/5, 40 (note), 40/1, 40/3, 42/1a, 69) 03.09.2012 03.09.2012 3. n.t. : 3/j 11.10.2012 01.01.2013 4. n. : 10A 21.02.2013 01.06.2013 5. n.t. : rectification selon 7C/1, B 2 0 5 (4/3b, 4/4) 04.03.2013 04.03.2013 6. n.t. : 25/a 26.04.2013 01.10.2013 7. n.t. : rectification selon 7C/1, B 2 05 (49/1) 03.06.2013 03.06.2013 8. n.t. : rectification selon 7C/1, B 2 05 (5 (note), 5/1 phr. 1, 5/2 phr. 1, 5/3, 5/5, 40 (note), 40/1, 40/3, 42/1a, 69) 15.05.2014 15.05.2014 9. n.t. : 26/2 phr. 1 09.09.2014 01.05.2016 10. n. : 5A 04.02.2016 09.04.2016 11. n. : ( d. : 2/1h >> 2/1k) 2/1h, 2/1i, 2/1j, 3/wa, 3/wb, 3/wc, 3/wd, 5/1e, ( d. : 5/2d - k >> 5/2e - l) 5/2d, ( d. : 5/2h - l >> 5/2i - m) 5/2h, 12A, 24/3, 33/2, chap. VIA du titre III, 34B, 36A, 39/3, 41A, 43/3, 43/4, 85A ; n.t. : 2/2, 3/w, 4/1c, 5 (note), 5/1 phr. 1, 5/1d, 5/2 phr. 1, 5/2e, 5/2f, 5/2g, 5/3, 5/5, 19/2, 21/1, 26/3, 30/2, 34/1, 34A, 36 (note), 36/1, 39/2a, 40 (note), 40/1, 40/2, 40/3, 41, 42/1a, 42/2, 44/1a, 44/1c, 44/1d, 45, 46, 69, 79/4, 80/4, 83/3, 85/5, 88; a. : 3/a, 21/2 ( d. : 21/3 >> 21/2), 34/2 ( d. : 34/3 >> 34/2), 39/2d, 79/2 phr. 2, 79/3 phr. 2, 80/2 phr. 2, 80/3 phr. 2; 23.09.2016 01.01.2017 a. : 3/b, 3/c, 3/d, 5/1b, 5/2b, 5/2c 01.01.2018 12. n.t. : rectification selon 7C/1, B 2 05 (10A/a, 23, 26/1, 26/3, 53/2, 58/2, 66 phr. 1, 70, 73, 85/2, 85/3) 15.04.2017 15.04.2017 13. a. : 5A 30.08.2018 24.11.2018 14. n.t. : rectification selon 7C/1, B 2 05 (5A/1, 5A/2) 04.09.2018 04.09.2018 15. n.t. : rectification selon 7C/1, B 2 05 (63 phr. 1) 03.09.2019 03.09.2019 16. n. : 33/3 29.01.2021 26.03.2022 17. n. : 2/3, 5/2c, 5/2da, 5/2ia, 32/2, 83A; n.t. : 1/1h, 83 26.03.2021 22.05.2021 18. n.t. : rectification selon 7C/1, B 2 05 (10A (note), 10A/c) 28.02.2023 28.02.2023 19. n. : 1/1j, ( d. : 5/2c - m >> 5/2e - q) 5/2b, 5/2c, 5/2d, 41/3, 79/5, 80/5, ( d. : titre XI >> titre XII) titre XI, 85B, 85C ; n.t. : 3, 5/2a, 12A, 26/1, 26/2 phr. 1, 26/3, 41/2, 42 , 79/4, 80/4 ; a. : 2/3, 19, 36A, 41A 26.01.2024 26.01.2024
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